LA MONTAGNE. les secours

Publié le par LE BRIARD BRETON


Le secours
EN MONTAGNE
UN PEU D’HISTOIRE



Parler de liberté, de plein air,de rando,
de plaisir des grands espaces,
ne doit pas nous faire oublier
que la montagne est un monde à risque.
Même si celui-ci se prévient,
se calcule notament en respectant
des règles élémentaires,
nul n'est à l'abri d'une erreur
ou d'une défaillance
qu'elle soit humaine,
matérielle ou naturelle.



Le risque est là,
quelques soient les précautions
et les hommes.
Aujourd'hui,
si les secours sont si bien organisés
pour répondre aux besoins
sans cesse croissants
(augmentation de 200%
des pratiques en montagne
ces 10 dernières années),
c'est qu'ils résultent
d'une longue évolution.



a) Les premiers secours

Avant l'apparition de l'alpinisme,
la montagne milieu hostile
mais lieu de passage obligé
pour les messagers,
a été le théatre de sauvetages.

Les Romains édifiaient
à proximité des grands cols
des "hospices
qui plus tard se développeront
et seront tenus par des moines.
Ceux-ci bénéficiaient de l'aide



de chiens légendaires,
les Saint-Bernard.

B) L'autosauvetage

Plus tard, dans les années 1800,
lorsque l'alpinisme naît,
on parlait surtout d' autosauvetage
dans le cadre de la solidarité humaine,
par les pratiquants
eux même de la montagne,
les guides, les membres des clubs...
Parler du Secours en montagne
n'etait pas encore d'actualité,
même si le courage
et le dévouement
des "sauveteurs occasionnels"
etait immense.

Il faut attendre 1897,
pour voire naître
la première organisation de secours:
Les Sauveteurs Volontaires du Salève,
de Collonges sous Salève,
société qui existe toujours à ce jour
sous le nom
de Comité de
 Secours en Montagne du Salève.

Puis en 1910,
la Compagnie de Secours
des Sociétés Alpines Dauphinoises
à Grenoble,
qui fait appel à des bénévoles
volontaires et expérimentés.
Les alpinistes
 assurent seuls leur sécurité.



Un homme,
Felix Germain
 travaille dans les années 30
sur l'amélioration des techniques
et du matériel de secours.
Il est également à l'origine
de l'utilisation
des chiens Bergers Allemand
pour le secours à victimes.

c) Le secours,
une affaire de professionnels.

Petit à petit,
l'ensemble des massifs s'organisent,
alors que la pratique de la montagne,
se développe.
Le secours en montagne
par des volontaires
n'est alors plus suffisant.

c.1  L'affaire Vincendon et Henry.
En décembre 1956,
l'affaire Vincendon et Henry
est le moteur
de la restructuration du secours.
L'agonie de ces deux jeunes alpinistes
dans le massif du Mont-Blanc
au cours d'une course,
sensibilise les gens.
Ils furent les "victimes"
de la non structuration,
de la désorganisation,

des ordres et contre-ordres
des protagonistes
du secours en montagnes.
Ainsi, le secours
devient l'affaire de professionnels
sous la responsabilité de la collectivité.

c.2 Un service public.


Le préfet
(instruction ministérielle du 21 août 1958)
devient le responsable
du secours en montagne,
coordonant un ensemble
de secouristes habilités par l'état
(Gendarmerie, armée, sécurité civile...).
Il mobilise des forces
techniques et humaines.

Le secours en montagne
devient un service public.
Les CRS et La Gendarmerie
se partagent alors la surveillance
en alternant les semaines
d'alertes et d'entrainements.

En 1958, le PGHM
(Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne) est créé.
Il est constitué de guides,
aspirants guides,de moniteurs de ski.
Après leur incorporation,
les aspirants sauveteurs
suivent une formation intensives.
Ils travaillent l'équipement
et le matériel utilisé

Toujours mieux...
Les prémices du secours en montagne
par voie aérienne se font en avion,
mais rapidement,
l'hélicotère se révèle
comme étant une meilleure solution.
 
Sa première grande utilisation
fut rendue célèbre dans l'affaire
Vincendon et Henry
durant l'hiver 1956-57



où un hélicoptère
de type Sikorski s'écrasa.


C'est ensuite l'Alouette 3
qui devient
l'hélicoptère de prédilection
grâce à sa maniabilité.
Dans les années 60,
l'hélico doit se poser
pour les sauvetages
car les treuils existants
sont hydrauliques
et inefficaces en montagne.
Le secours héliporté
sur les paroies raides
est donc impossible.



Il faut attendre 1967 pour voir
apparaitre l
es treuils mécaniques.
L'hélitreuillage deviendra systématique
dans les années 1970.

Enfin, la médicalisation du secours
devient systématique en 1973,
grâce aux équipes de SAMU
ou à des médecins généralistes
de montagnes spécialisés
dans la médecine d'urgence.
Le conditionement des victimes
avant le transport modifie
considérablement la prise en charge.
Tous, praticiens,
sauveteurs du PGHM, CRS...



subissent des entrainements physiques
trés poussés et des exercices,
des mises en situations fictives,
qui constituent une grande partie
de leur travail afin d'être
dans les conditions physiques
et matérielles
(sacs, trousses de secours...)

optimales et spécifiques
à chaque type intervention.



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6h01



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Publié dans MONTAGNE

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C
je suis toujours chez toi et cet article est très riche, les renseignements très précis enfin tout y est!!!!! bises
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C
les chiens ont l'air humain. <br /> clem
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